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certifié bio et équitable
Nos produits Terra Etica sont
certifiés par un label de commerce
équitable et le label Bio européen -
torréfaction artisanale
Nous torréfions nos cafés
lentement avec une courbe de
torréfaction qui révèle les
arômes de chaque origine -
coopératives de producteurs
Nous sommes en lien direct avec 53
coopératives qui se mobilisent pour
maintenir l'agriculture paysanne -
scop située à Pessac (33)
Nous sommes une coopérative de
salariés : chez nous, l'humain prime
sur le capital
10.03.21
à la découverte du Poivre Sauvage de Madagascar
Un poivre rare...
Le Tsiperifery ou Voatsiperifery est un poivre sauvage qui appartient à la famille botanique des Pipéracées. Cette variété endémique de l'île de Madagascar se distingue des poivres issus de cultures et, à ce titre, fait partie des poivres dits rares. Le Voatsiperifery est facilement reconnaissable, car c'est un petit poivre à queue ou appendice caudal.
Certains ont essayé de le cultiver mais sans résultat. Son milieu de prédilection est la forêt tropicale. Ses lianes se développent à la cime de grands arbres, parfois à plus de 20 mètres du sol. Il est commun sur une même grappe de trouver des baies de maturité différente. Pour obtenir 1 kg de poivre séché, il faut 10kg de baies fraîches.
...recherché pour sa saveur délicate
Secret bien gardé des grands chefs cuisiner, sa récente commercialisation suscite un certain engouement : ce poivre possède une saveur exceptionnelle avec des notes toniques et une fraîcheur acidulée qui évoquent les fleurs et les agrumes. Peu piquant mais très parfumé, il peut tout à fait se substituer au poivre noir dans vos recettes. Les malgaches ne l'utilisent pas seulement dans leur alimentation mais également comme plante médicinale.
Pour apprécier toutes ses saveurs, posez-le, entier ou légèrement concassé, en note finale sur un plat de viande et poisson blancs ou une salade de fruits frais
Un poivre menacé de disparition
De par sa rareté et sa difficulté de cueillette entièrement manuelle, des acteurs peu scrupuleux n'hésitent pas à arracher les lianes ou même l'arbre tuteur et à récolter les baies sans se soucier de leur maturité. On estime que 60% à 70% du Tsiperifery est récolté ainsi. De plus, la forêt qui l'abrite est victime de pratiques agricoles locales telles que le tavy (cultures d'abattis-brûlis) ou les feux de brousse qui la détruise petit à petit.
Ce poivre risque donc de disparaître dans quelques années du fait de sa surexploitation et de la destruction de son milieu naturel.
Des producteurs engagés pour une cueillette pérenne dans le cadre du commerce équitable
L'Union Fanohana, "ensemble" en malgache, s'est créée en 2007 pour valoriser les produits issus des cultures de rente des familles paysannes - litchi, vanille, poivre, cannelle, baies roses, gingembre, etc. - grâce à une exportation directe. En effet, à Madagascar, quasiment tous les secteurs agricoles sont contrôlés par des intermédiaires locaux, des entreprises agro-alimentaires et exportatrices qui achètent les matières premières à des prix désavantageux et entretiennent une relation de dépendance avec les producteurs.
Encouragés par un prix équitable supérieur à celui du marché local, les membres de la coopérative ont progressivement diversifiés leurs productions et mis en place de nouvelles pratiques agricoles durables.
Ils se sont notamment formés à une cueillette du poivre sauvage respectueuse de l'écosystème forestier. Fanohana travaille en suivant une fiche de spécification indiquant les caractéristiques physico-chimiques et microbiologiques à respecter. De plus, les producteurs s'engagent à communiquer la traçabilité de chaque lot ainsi que le plan de contrôles à réaliser.